Après avoir disputé la première étape du Challenge Elite FFT, tournoi de reprise dans le sud de la France, la numéro 1 française pourrait bel et bien être contrainte de renoncer à sa participation à l’US Open par… manque de visa.
Elle est tout simplement la meilleure tenniswoman française du moment et pourtant, Kristina Mladenovic pourrait ne pas être de la partie lors de la prochaine édition de l’US Open, du 31 août au 13 septembre prochain. Alors qu’elle se remet doucement dans le rythme grâce au Challenge Elite FFT organisée par la Fédération Française de Tennis (défaite contre Clara Burel puis victoire face à Chloé Paquet), la 42ème joueuse au classement mondial s’est confiée sur sa situation : « Il y a du mieux de jour en jour. Un aussi long break, ça ne m’est jamais arrivé. Ça fait du bien de matcher. Je suis contente d’avoir trouvé un meilleur rythme. Je remercie la fédé d’avoir mis les moyens. C’est top, on a tout sur place. Ils font le maximum pour qu’on soit en pleine sécurité. Ça aide vraiment. »
Une situation délicate
Kristina Mladenovic ne s’en cache pas, son objectif était de faire son retour sur le circuit professionnel féminin WTA, à l’arrêt depuis mars, par l’US Open. Habituellement, la native de Saint-Pol-sur-Mer aurait obtenu son visa en seulement quelques jours. Mais la situation actuelle, liée à la pandémie de coronavirus qui reprend du gallon aux États-Unis, change la donne : « Je m’étais fixée de reprendre à New York. Mais il y a un paramètre très intéressant. Je n’ai plus mon visa ESTA et on ne nous le donne pas pour l’instant. »
Un contexte qu’est obligée d’accepter la française : « J’ai envie de croire que les gens font le maximum pour que tout se passe bien. On voit ici (à Nice, pour la première étape du Challenge Elite FFT), quand on s’organise bien, on se dit qu’il n’y a pas de craintes. Après, on entend des choses négatives en provenance des États-Unis. Vivons au jour le jour. »
Un possible retour sur terre
Pour ne pas prendre de risque, Kristina Mladenovic a pris la décision suivante : « J’ai été obligée de m’inscrire à Palerme et Prague sur terre battue. Et si je n’obtiens pas de visa avec ces restrictions de voyage, je me rabattrais sur la tournée sur terre (Palerme, Prague, Madrid, Rome, Roland-Garros). C’est très spécial. Il y a énormément d’incertitudes. »
Photo à la Une : (©FFT)